Utilisateur:Valparaiso1956/Brouillon Notes Ormée/

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Wikipédia:Rencontres/Aquitaine/Cubale/Projet L Ormée

_________________________________________________________________ ARTICLES CONNEXES A COMPLETER______________________________

article Ormaie à ne pas confondre avec Ormée

________________________________________________________________DIVERS__________________________________________________________

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

"L'entreprise menée par l'archevêque François de Sourdis dans les marais de l’archevêché( ... ). là s'étendent des terrains inondés périodiquement par la Devèze. De 1611 à 1620, Sourdis en fit faire le dessèchement sur ses propres fonds et établit à leur extrémité la nouvelle Chartreuse. Des allées d'arbres furent plantées, des jardins et promenades installés. Incontestablement cet endroit prit une physionomie plus agréable et plus riante...

Histoire de Bordeaux Dir. Robert Etienne Privat 1990 p. 231

________________________________________________________________PLAN PERSO PAGE ORMEE________________________________________

Introduction

Contexte national et international

La guerre de 30 ans

Les influences étrangères : Angleterre Espagne

Facteurs des troubles

• Pression fiscale
• Atteintes aux privilèges des officiers de robe
• Volonté d'abaisser l'influence politique des ordres du royaume
• Frustration de certaines classes bourgeoises

Déroulement des événements

• Le Parlement contre le Gouverneur    
• Bordeaux avec les Princes                
• L’Ormée au pouvoir                            
• Le retour du roi                          

Les Partis en présence

Le Gouverneur: Le Duc d’Epernon

Le Parlement

Les Jurats

Le parti de l'Ormée

• Dureteste
• ViIllars

Les Princes

• Condé
• Mme de Longueville
• Conti
• Lanet
• La Rochefoucauld

Les influences

• La Révolution anglaise
• Les espagnols
• Les huguenots

Interprétations de l'Ormée

• Émotion populaire
• Lutte des Classes

Les conséquences de l'Ormée

• La reconstruction du Château Trompette

D'autres révoltes à Bordeaux

• 1635
• 1675

_____________________________________________________ NOTES DE TRAVAIL__________________________________________

Mazarinades - Séléné - Bibliothèque numérique de Bordeaux

carte citer source ouverte et cadre situation ormée grand plan petit plan et parler des modifications des remparts

développer l'origine du nom l'ormée ? simple note ou paragraphe.

Je transforme la chronologie en rédaction de paragraphes par période.

On met le chronologie de coté

Déroulé des évènements et compléter par les acteurs.

cartes et plans anciens :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b71005389?rk=64378;0

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69018762?rk=493564;4

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85922218?rk=236052;4

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53142740q?rk=407727;2

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53189948q/f1.item

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53030004x 1450

_____________________________________________ LE MAIL DE L'ORMEE____________________________________________

Avant le fort du Hâ il y avait la porte du Far, lorsque le fort a été bâti la muraille a été reconstruite plus à l'ouest entre le fort et l'église Sainte-Eulalie.

Cet espace gagné a formé une plateforme qui a été ensuite plantée d'ormes.

L'intendant Tourny fait percer le cours d'Albret qui remplace le rempart entre Sainte-Eulalie et le fort du Hâ.

Il fait arracher les grands ormes sous lesquels se réunissaient les frondeurs.(1)

- (1) Histoire de Bordeaux_ Cocula_p 167

________________________________________________________________ CHRONOLOGIE ________________________________________

Chronologie

1648

La Fronde commence par une révolte du parlement.

30 avril : Le gouvernement propose de renouveler la paulette ( droit de transmission d'un office ) si les officiers renonçaient à 4 années de gages.

1^er juillet : Le parlement de Bordeaux interdit toute augmentation d'impôt non approuvé par lui. Il révoque la création de nouveaux offices décidée par le gouvernement de régence.

18 juillet : Ce même parlement proclame que les intendants ne seraient obéis qu'approuvés par lui.

26-27 août : Alors que se déroule la journée des barricades à Paris, à Bordeaux une émeute populaire éclate pour empêcher l’exportation de blé destiné à l’Espagne.

31 août : le parlement de Bordeaux prend un arrêt contre les chargements de blé sortant du port.

1649

19 février : On apprend l’exécution du roi d'Angleterre lors de la première révolution anglaise

4-11 mars : Paix de Rueil, compromis qui met fin à la Fronde parlementaire qui depuis 1648 oppose le parlement de Paris à la royauté.

13 mars : Le parlement de Bordeaux use de son droit de remontrance sur la suppression de la cour des aides, contre une nouvelle levée d'impôt et la construction d'un fort à Libourne. Le parlement se plaint du duc d'Epernon, gouverneur de Guyenne.

29 mars : Le parlement convoque à l’hôtel de ville les jurats, les bourgeois et le peuple. Le parlement va prendre les décisions au nom de la « République parlementaire de Bordeaux ».

Le duc d’Épernon informe le Régence et le jeune Louis XIV de la situation. Il fait marcher sur Bordeaux un régiment basé en Catalogne.

15 avril : Le gouverneur d’Épernon écrit à Mazarin « Je me prépare à faire repentir les bordelois ».

1^er mai : d’Argenson, médiateur envoyé par le conseil d’État du roi, tente depuis un mois de concilier les parties et confirme l'arrêt de la construction du fort de Libourne. Les Bordelais se préparent à affronter le duc d’Épernon, leur gouverneur. Ils marchent sur Libourne.

26 mai : Les troupes du parlement sont défaites devant Libourne et leur commandant Chambard est tué.

15 juin : D’Épernon étant rentré à Bordeaux, la situation semble se calmer. D’Argenton rapporte à Paris la nouvelle de la réconciliation.

12 juillet : À la demande du duc d’Épernon, la couronne prononce par lettres patentes l’interdiction du parlement de Bordeaux.

23 juillet : D’Épernon entre avec une escorte dans la ville.

26 juillet : Un soulèvement populaire chasse d’Épernon de la ville.

9 août : Le parlement déclare d’Épernon « perturbateur du repos public » et fait défense de le suivre et d’exécuter ses ordres.

22 août : D’Épernon ordonne au commandant du château Trompette de tirer à coups de canon sur la cité. La Fronde reste, elle, maitresse du fort du Hâ.

23 août : Arrivée à Bordeaux avec 400 chevaux du marquis de Sauvebœuf qui a participé à la guerre de Trente Ans. Il prend la tête des combattants de la milice municipale.

7 septembre : Le parlement de Bordeaux autorise les représailles contre d’Épernon.

19 septembre : Le maréchal du Plessis-Praslin part de Paris pour aller pacifier les troubles de Bordeaux.

26 septembre : Les jurats sont invités à un somptueux festin par le maréchal de Plessis-Praslin à Lormont.

18 octobre : Suite à la reddition de la garnison, les Bordelais prennent le château Trompette.

12 novembre : Reddition de Cadillac (où se trouve le château des ducs d’Épernon) aux Bordelais.

13 novembre : Saint-Macaire à son tour se rend aux Bordelais qui prennent aussi Langon.

30 novembre : Plessis-Praslin se retire à Blaye.

4 décembre : Victoire de Sauvebœuf à Lormont.

mi-décembre : Le duc d’Épernon repoussé devant La Bastide.

23 décembre : Amnistie accordée par du Plessis-Praslin.

26 décembre : Édit de pacification de Bordeaux. Fin de la première Fronde bordelaise.

1650

5 janvier : Publication de l'édit de pacification, les Bordelais amnistiés se soumettent.

14 janvier : Accord entre la reine et le cardinal, d’une part, Gondi et la duchesse de Chevreuse, d’autre part. Les premiers promettent le chapeau de futur cardinal de Retz à Gondi pour le neutraliser pendant qu’on prépare l’arrestation des princes.

18 janvier : Arrestation de Condé, de Conti, son beau-frère et du duc de Longueville au Palais-Royal et emmenés à Vincennes. Ce coup de force agite les amis des princes qui soulèvent la province. C’est le début de la Fronde des princes.

21 janvier : La Rochefoucauld et M^me de Longueville réussissent à fuir à temps. La Rochefoucauld se prépare à la résistance. Il projette d'aller soulever Bordeaux en s’appuyant sur les insurgés de la première fronde. Confirmation définitive de la paix de Bordeaux.

24 janvier : La nouvelle de arrestation des princes est connue à Bordeaux. L'émotion fait descendre dans la rue les Bordelais qui estiment que Condé à poussé à l’amnistie fin 1649 et préconisé l'éloignement du duc d'Epernon.

11 avril : La princesse de Condé et son fils s'évadent de Chantilly pour la Guyenne.

31 mai : La princesse de Condé arrive aux portes de Bordeaux. Le parlement est plus réservé que la population à l’accueillir.

1^er juin : La Rochefoucauld entre à son tour à Bordeaux.

2 juin : Le parlement de Bordeaux finit par se déclarer protecteur de la princesse et de son fils, le duc d'Enghien.

7 juin : Les fondeurs prennent Castelnau-de-Médoc.

22 juin : A Bordeaux, une assemblée tumultueuse tenue à l’hôtel de ville proclame l’adhésion de la ville au parti des princes. Le parlement demeure silencieux. Début de l'émergence de l’Ormée.

4 juillet : Départ de la cour royale pour la Guyenne avec une armée. Intensifications des opérations autour de Bordeaux. Reprise de Castelnau-de-Médoc par le chevalier de la Valette.

9 juillet : Le duc de la Rochefoucauld et le duc de Bouillon, arrivé lui aussi à Bordeaux, soutiennent les Bordelais contre le parlement. Une flottille espagnole, alliée des frondeurs, mouille dans le port de Bordeaux. Le parlement fait arrêter son commandant, don Osorio. Une foule armée envahit le palais de l'Ombrière et exige sa libération.

11 juillet : Les princes vont au château de l'Ombrière, siège du parlement qui se refuse à les suivre dans leur fronde. Les jurats viennent au secours du parlement et font tirer sur les émeutiers qui soutiennent les princes.

12 juillet : La princesse de Condé calme ceux qui veulent en découdre avec le parlement et refuse l'aide espagnole.

14 juillet : Après deux jours de tension, revirement du parlement qui déclare Mazarin « ennemi du peuple ».

18 juillet : Deuxième requête de la princesse devant le parlement demandant la libération des princes.

28 juillet : Le parlement interdit à Mazarin de venir à Bordeaux.

1^er août : Arrivée du jeune roi Louis XIV à Libourne. Il a 12 ans. A Paris, Gaston d’Orléans impose la destitution du duc d’Épernon. Mazarin le remplace par de la Meilleuraye.

4 août : Richon, gouverneur frondeur du château de Vayres, est pendu à Libourne sur ordre du maréchal de la Meilleuraye.

6 août : En représailles, exécution à Bordeaux du baron de Canolle, officier royal, prisonnier des frondeurs.

11 août : La Meilleuraye reprend Isle-Saint-Georges, verrou sur la Garonne en amont de Bordeaux. Le chevalier de la Valette, frère du duc d'Epernon, y laisse la vie.

26 août : Mazarin arrive au camp de Cenon où se trouvent les troupes royales.

30 août : Mazarin fait rendre au roi un arrêt déclarant les Bordelais « criminels de lèse Majesté » et interdisant aux jurats et au parlement d'exercer leurs fonctions.

5 septembre : La bataille s'engage dans le faubourg Saint Seurin, rapidement conquis par les troupes royales.

6 septembre au 16 septembre : Forte résistance des Bordelais devant la porte Dijeaux. Le siège de Bordeaux se poursuit et fait plus de 1 000 morts.

16 septembre : Suspension d'armes pour permettre des négociations.

20 septembre : Ouverture des négociations de paix entre le Parlement et la cour.

28 septembre : Signature hâtive de la paix à Bourg. les Bordelais obtiennent le départ des troupes royales, la révocation duc d’Épernon et une amnistie générale, mais pas la libération des princes.

1^er octobre : Déclaration du roi au parlement de Bordeaux portant amnistie générale et révocation du duc d’Épernon du gouvernement de Guyenne. La princesse de Condé, les ducs de Bouillon et de La Rochefoucauld sont amnistiés et autorisés à se retirer dans l’une de leurs maisons.

2 octobre : La princesse de Condé, les ducs de Bouillon et de La Rochefoucauld déclarent fidélité au roi.

5 octobre 1650 : Le roi entre dans Bordeaux.

15 octobre : Départ du roi pour Paris.

30 décembre 1650 : Le parlement de Paris demande la libération des princes ou leur jugement. Députation à la reine mère, à l’instigation de Gondi, pour demander la libération des princes frondeurs.

31 décembre : Mazarin de retour à Paris.

1651

A Paris :

20 janvier : Remontrances du Parlement de Paris pour la libération des princes

2 février : Gaston d’Orléans, poussé par Gondi, rompt publiquement avec Mazarin

4 février : Le Parlement de Paris réclame à la reine l’éloignement de Mazarin. Gaston d’Orléans autorise la noblesse à se réunir à Paris. Le parlement de Paris est d'accord. C’est contre le cardinal l’Union des deux Frondes.

6 février : Pendant la nuit du 6 au 7 février, Mazarin déguisé quitte Paris après avoir fait rédiger les ordres pour la libération des princes.

9 février : La régente et le jeune roi sont prisonniers du duc d’Orléans.

11 février : Anne d’Autriche accorde la libération des princes.

16 février : Mazarin prend le chemin de l'exil et les princes rentrent triomphalement à Paris. Condé prend la tête de la Fronde. Condé échange avec le duc d'Epernon son gouvernement de Bourgogne contre celui de Guyenne.

27 février : Lettres du roi pour la déclaration d’innocence des princes de Condé et de Conti, et du duc de Longueville. Ils sont rétablis dans tous leurs biens, gouvernements et charges.

En plein carnaval, les Bordelais apprennent la libération de Condé. La fête tourne en débordements et manifestions de folie. Un feu d’artifice est donné devant l'hôtel de ville. Dans toute la Guyenne d'autres fêtes célèbrent la future arrivée de Condé.

16 mai : Condé est nommé gouverneur de Guyenne. Il prend de plus en plus de puissance dans l'État.

31 mai : Rapprochement de la reine et de Gondi contre Condé.

25 juin : La cour et la vieille fronde parlementaire font cause commune contre Condé que l'on songe à arrêter de nouveau.

Première manifestation de l'Ormée: Une foule, craignant le retour d'Épernon, se masse devant l'hôtel de ville. Après s'être retirée elle s'assemble de nouveau sur le mail de l'Ormée. Ces réunions se transformant en forum de débat vont devenir régulières.

6 juillet : Averti de ce qui se trame contre lui, Condé, accompagné de Conti, de la princesse de Condé, de De Longueville, de La Rochefoucauld, se réfugie dans son château de Saint-Maur.

16 septembre : Condé donne pouvoir à Lenet et à La Rochefoucauld pour traiter avec l'Espagne.

22 septembre : Arrivée de Condé à Bordeaux dont le parlement se solidarise avec lui. Il lève des troupes et saisit l'argent des recettes publiques.

27 septembre : Le roi et la cour quittent Paris pour aller combattre l’armée de Condé.

26 octobre 1651 : Rappel de Mazarin par le roi Louis XIV qui est majeur depuis le 7 septembre.

2 novembre : Traité de Bordeaux d'engagement mutuel entre les princes partisans de Condé et La Rochefoucauld mandaté.

6 novembre : Traité entre l'Espagne et Condé, aide matérielle et troupes.

15 novembre : Échec de Condé à Cognac.

5 décembre : Déclaration royale contre Condé, Conti, la Duchesse de Longueville, les ducs de Nemours et de la Rochefoucauld.

10 décembre 1651 : Après le retour au pouvoir de Mazarin, le parlement de Bordeaux est de nouveau interdit.

1652

3 janvier : Le parlement proclame son union avec les princes. Le parlement se divise entre

• partisans du roi
• La « petite Fronde » scindée entre radicaux et modérés.
• ceux qui soutiennent la « grande Fronde » des princes.

Le parlement perd sa puissance et est à la merci des princes et de l'Ormée.

13 janvier : Traité entre le prince de Condé et le Parlement de Bordeaux

24 mars : L'Ormée commence ses actions énergiques.

25 avril : La colombe miraculeuse de L'Ormaye de Bordeaux.

10 mai : Le parlement de Bordeaux interdit à l'Ormée toute réunion.

14 mai-16 mai : L'Ormée s'attaque victorieusement au parlement. Son premier président, Du Bernet, meurt quelques jours après à Limoges.

1^er juin : Affichage de placards ormistes.

3 juin-12 juin : Émeutes à Bordeaux, les quartiers bourgeois de La Rousselle et du Chapeau-Rouge sont attaqués par le petit peuple de ceux de Saint-Julien et de Sainte-Eulalie.

10 juin : Une nouvelle proscription de l'Ormée chasse 14 nouveaux membres du parlement (notamment le président Pichon) après les 7 proscrits du 3 juin .

24 juin : Les troupes menées par des parlementaires et des jurats lancent un assaut sur Saint Michel partisan de l'Ormée. Devant la résistance acharnée des artisans et du petit peuple de ce quartier, ils doivent battre en retraite

24-25 juin : L'Ormée s'empare de l'hôtel de ville. 3 000 ormistes attaquent le quartier du Chapeau Rouge où se trouvent les hôtels particuliers de nombreux parlementaires. Les hôtels du président Pichon et du président Pontac sont pillés et brulés.

26 juin : Triomphe de l'Ormée qui ne rencontre plus de résistance.

27 juin : L'Ormée forme la chambre des Trente. Elle est appuyée par le conseil des Cent-Trente.

juillet : L'Ormée détient seule le pouvoir à Bordeaux. Articles de l'Union de l'Ormée de la ville de Bordeaux.

Premières mesures concrètes : réquisitions chez les bourgeois riches et dons des confréries et des congrégations, baisse et blocage des loyers, interdiction d'exportation de blé, prix du pain sous surveillance, aide aux victimes des combats.

1^er août : Renouvellement de la jurade sous la pression de l'Ormée. La chambre de direction qui gère les fonds destinés à la guerre est contrôlée par les ormistes. Mouchac, Villars, Croizillac et Dureteste en sont les leadeurs. Des troupes espagnoles sont installées à Bourg.

8 octobre : Le Roi décide d'envoyer le Parlement en exil à Agen.

28 novembre : Union des bourgeois de Bordeaux.Les riches marchands s'organisent contre l'Ormée.

.../...

1653

18 février 1653 : Baptême de Louis-Bordeaux, duc de Bourbon, fils cadet de Condé, dans la cathédrale Saint-André de Bordeaux.

23 mars : Arrestation du père Ithier, espion des troupes royales.

4 avril : Envoi de députés Bordelais en Angleterre auprès de Cromwell qui est à la tête de la république anglaise. Celui-ci envisage une aide et envoie ses agents mais renonce finalement.

18 avril : Découverte d'une conspiration royaliste.

12 mars : Dissensions à Bordeaux entre les partisans d'une alliance avec l'Espagne ou avec l'Angleterre.

26 mai : Chute de Lormont.

20 juin : Arrestation de Jacques Filhot.

5 juillet : Bourg-sur-Gironde capitule et se rend à l'armée royale du duc de Vendôme.

9 juillet : Assemblée des bourgeois Bordelais demandant la paix.

10 juillet : Barricades dressées rue de la Rousselle (quartier de marchands) contre les troupes de Condé alliés de fait des ormistes.

17 juillet : Capitulation de Libourne.

19 juillet : Une assemblée demande la négociation. Début du processus de paix.

20 juillet : Soulèvement à Bordeaux contre l'Ormée et les princes.

24 juillet : Articles de paix rédigés par le duc de Candale.

25 juillet : Une députation bordelaise rencontre les généraux royaux.

27 juillet : Les conditions de Mazarin sont acceptées.

30 juillet : Paix signée par le duc de Vendôme.

2 août : Le prince de Conti quitte Bordeaux avec la princesse de Condé et la duchesse de Longueville.

3 août : Les troupes royales font leur entrée dans la ville et mettent fin à l'épisode révolutionnaire par des exécutions et quelques centaines de bannissement. Les principaux chefs ormistes sont exclus de l'amnistie. Le Parlement de Bordeaux est exilé.

1654

12 février : Dureteste, principal chef de l'Ormée, est jugé et condamné. Promené dans la ville, il subira le supplice de la roue et sa tête sera exposée sur une tour du Palais de l'Ombrière.

1^er décembre : Retour du Parlement à Bordeaux.

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